La CAO dans le cloud, qui devrait émerger, avec ses pour et ses contre

Les ingénieurs d’aujourd’hui sont intrigués par la CAO dans le cloud, mais ils semblent laisser les autres aller vers cette technologie avant d’agir.

Plus d’entreprises envisagent d’adopter des logiciels de CAO basés sur le cloud dans les cinq prochaines année. Mais ne pensez pas que cette méthode de faire de la CAO va devenir la prochaine mode de l’année de l’industrie, selon le Groupe Business Advantage, un groupe de recherche B2B et de conseil basée au Royaume-Uni. Le récent rapport du groupe examinait certaines tendances de la CAO pour 2015 et prédire leur adoption future.

Le nombre d’entreprises qui ont répondu en utilisant la CAO dans le cloud a évolué seulement de 1% entre 2014 et 2015, passant de 7% à 8%. Mais 19% des consultés prévoient d’adopter la technologie au cours des cinq prochaines années.

Plus de 635 utilisateurs CAO dans le monde et de décideurs dans une large gamme de tailles d’entreprises et industries (y compris l’architecture, l’entretien des bâtiments, et les secteurs de la fabrication) ont pris part à l’enquête.

Pourquoi cet intérêt? Les entreprises qui cherchent la CAO dans le cloud disent qu’ils intéressés par sa mobilité et par la facilité de mise à jour du logiciel. Ils veulent aussi l’utiliser pour réduire les coûts de la CAO et augmenter la capacité de stockage.

De plus en plus de fournisseurs, d’Autodesk à Onshape, font des logiciels disponibles dans le cloud (aussi appelé software-as-a-service ou SaaS).

Bien que l’enquête ne nous le dit pas, les petites entreprises pourraient d’abord se tourner vers le cloud pour réduire les coûts de licence.

Ces sociétés pourraient retrouver de la mobilité, réduire les coûts, et augmenter leur capacité de stockage , mais si la CAO-in-the-cloud ne s’installe pas sans inconvénients ; plus de 19% des entreprises envisagent d’adopter cette route.

Selon le modèle de cloud, les entreprises ne possèdent pas le logiciel de CAO et ne sont pas responsables de la maintenance. Au lieu de cela, elles souscrivent à un système de CAO situé sur les serveurs d’un fournisseur. Lorsque elles comparent le retour sur investissement et le coût total de possession dans le cloud par rapport au logiciel sur site, les entreprises doivent prendre en compte les coûts, les avantages, la souplesse et les risques du cloud par rapport à la technologie sur site . Un fabricant peut réduire les coûts en faisant disparaître le coût d’achat du matériel et de la licence, mais l’application du cloud nécessite une redevance d’abonnement récurrent.

Etsi l’entreprise finit par posséder l’infrastructure sur site, elle ne pourra jamais posséder le système de CAO basé dans le cloud. Elle loue essentiellement l’accès à ce système, tout en payant pour la bande passante et la sécurité, l’accessibilité et la mobilité.

Mais, juste pour avancer une autre point, quel système de CAO demandera une nouvelle et coûteuse mise à niveau de l’infrastructure dans environ cinq ans ?

Le planning de chaque société variera bien sûr. Mais, comme le démontre l’enquête, le CAO dans le cloud n’est pas répandu dans l’industrie pour l’instant.

Inspiré par Jean Thilmany

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